Archives départementales d'Eure-et-Loir

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FR AD 28 / G 439
Fragment de parchemin, 10 x 3 cm environ

 

Description

L'écriture du VIIe siècle, connue sous le nom de "cursive mérovingienne", est particulièrement difficile à déchiffrer pour un lecteur moderne.

On observe, sous le texte d'origine, en plus petits caractères, un autre texte ajouté au XVIIIe siècle par un prêtre érudit, l'Abbé Brillon, et qui se veut une transcription du précédent. Cette transcription est en réalité très largement fautive, et il vaut mieux n'en pas tenir compte.

Au verso, une note, également de la main de l'Abbé Brillon, nous informe sur les conditions dans lequel l'authentique des reliques de Saint Monulphe a été retrouvé : "dans un grand parchemin qui sert d'enveloppe à plusieurs petits la plupart déliés…".

 

Transcription, traduction

Le texte, correctement déchiffré au XIXe siècle, est le suivant :

Hyc sunt pignora de coberturio domno Monulfo Trejectinse ep[iscop]o

Il s'agit d'un exemple de latin du VIIe siècle, qui surprendra sans doute les lecteurs habitués à un latin plus classique. Le dernier mot, "episcopo", le nom de l'Évêque en latin, est, selon l'usage de l'époque, abrégé en "ep/o", soit les deux premières et la dernière lettres.

Cette phrase peut se traduire ainsi :

Ici se trouvent les reliques du vêtement du seigneur Monulphe, évêque de Maastricht

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